Des nouvelles...du Royaume-Uni

En 1871, le Royaume-Uni traverse une période de crise sociale. Après de longues grèves, les trade-unions ont enfin réussi à faire reconnaître par le gouvernement leur rassemblement, le Trade Union Congress.

La vie politique est encore dominée par l'aristocratie. La toute récente réforme électorale de Disraeli en 1867 n'a pas vraiment changé la donne. Le nombre d'électeurs a augmenté, mais les ruraux restent toujours dominants. Les deux partis, tories conservateurs et whigs libéraux, continuent de régner en maître et le bipartisme est plus que jamais d'actualité. La Reine Victoria est toujours sur le trône, et ce depuis les années 1830. Le système des deux assemblées, la Chambre des Communes et la Chambre des Lords, fonctionne.

Les bourgeois émergent néanmoins sur le plan politique. En 1868, par exemple, le whig Gladstone a été élu Premier Ministre. Les réformes commencent à prendre forme...


En Irlande, les premiers remous se font sentir. La création récente du parti indépendantiste, l'Irish Republican Brotherhood, en est un exemple. La demande du Home Rule, l'autonomie interne, a été faite, toujours sans aucun succès cependant. Le traumatisme de la famine de la pomme de terre dans les années 1846-1850 a laissé des traces.

Du cote de l'Angleterre, les réformes arrivent à grande vitesse, l'industrie se modernise, et le pays entreprend la domination totale de ses colonies. Ces différents évènements permettent à l'Angleterre d'affirmer sa puissance en Europe. On parle de plus en plus d'un traité avec la Prusse en cas de reprise de guerre entre Prussiens et Français.

L'angleterre pourrait en effet intervenir sur le flanc ouest pour prendre à revers l'ensemble des soldats français et des politiques français. Ces nouvelles ont été rapportées par des marins qui ont vécu pendant une dizaine de jour dans un petit port au large de londres.

De manière étonnante la demande du député bonapartiste est accordée par le gouvernement qui lui affrète une place sur le premier navire en partance pour Londres.

Certains disent qu'importuné par ses incessantes agitations à la chambre le gouvernement a décidé de sauter sur l'occasion pour éloigner Henri de Francq du pays.