De la poursuite de la guerre

Cri de joie à l'extrême gauche de l'assemblée, Augustin Lambert s'exclame:

Hourra !!! Et maintenant allons chasser ces barbares de nos terres !

Le député henri de Francq faisait partie des députés qui tappaient sur les tables faisant face aux bancs de l'assemblée pour manifester sa satisfaction de voir les députés refuser la paix humiliante !
Il félicita les députés bonapartistes de leurs soutiens ainsi que tous les autres, mêmes répuyblicains et légitimistes, qui s'étaient montrés nationalistes.
Il écrivit un mot à la réponse que lu avait envoyé le député Van Varenooven.

Citation :

Cher collègue,

Je suis actuellement en partance pour le Royaume-Uni afin de mener une mission diplomatique et de faire en sorte que ce grand Etat se rapproche de nous.
Une fois de retour, d'ici dix jours je pense, je serai absolument heureux de prendre un verre et un repas avec vous.

Charles de Villèle se redressa, résigné mais gardant espoir.

Messieurs les députés, je ne puis que saluer votre choix qui est celui de l'espérance, de l'avenir et de la sauvegarde de la France.
Nous avons entre nos mains le salut de notre patrie, nous devons donc agir de manière responsable; c'est ce que vous avez fait en votant la poursuite de la guerre.
La paix que nous proposait messieurs les royalistes et tous ceux qui faisaient barrage à l'action héroïque de nos armées ne font déjà plus partie du Roman National, le peuple les lâche déjà à peine élus.
Il est désormais du ressort de chaque citoyen français d'illustrer la foi qu'il nous a porté en se distinguant dans la lutte contre la barbarie et l'obcurantisme. Le peuple de France peut-être fier de lui. A l'image de leurs ancêtres, les Français font aujourd'hui montre de bravoure et de ténacité; son mérite n'a jamais été aussi grand qu'aujourd'hui.
Le peuple souverain a choisi : la guerre pour notre liberté et ntre souveraineté est plus vivace que jamais.

/Charles Flayelle, député de gironde, arrivé tardivement, après la cloture du vote, ne peut s'empêcher de pester contre l'état déplorable des voies de communication l'ayant empêché d'arriver à temps/

/Le député s'installe, prend note de ce qui a été dit puis se lève pour demander la parole/

Mais quelle bonne idée! Quelle bonne idée de poursuivre cette guerre abjecte voulue par l'exceptionnel ego de notre cher Prince Président. Messieurs les députés, pour qui nous battons-nous encore? Pour qui des milliers de nos enfants se font encore tuer chaque jour par l'artillerie féroce des germains?

Pour l'honneur de la France? Pour défendre la patrie? Foutaises! Cette guerre, personne ne l'a voulu si ce n'est une misérable dynastie sans prestige, timorée, en mal d'orgueil et de soit disant gloire.

Nous devrions sérieusement nous pencher sur ce que nous a amené Napoleon-le-tout-petit depuis son arrivé au pouvoir. Du sang, du sang, toujours du sang et jamais le sien. Souvenons-nous juste de la bêtise de cette expédition au Mexique... Ou encore la fantastique clairvoyance des services de renseignements des bonapartes qui ont cru que nos hommes avaient la moindre chance contre le rouleau compresseur prussien.

Tout le courage de nos soldats et la soi-disant détermination que j'ai entendu ici ne pourra rien changer à l'armement lamentable de nos soldats.

Se faire tuer sur place plutôt que de se rendre? Mais ouvrez les yeux messieurs les députés: qui veut se faire tuer pour cette version altéré de Napoléone(/prononcé à la manière corse/) ? La rue gronde et chaque jour, de nouveaux concitoyens rejoignent les rangs des opposants à cette boucherie.

Avant que Paris ne devienne un tas de cendre par la volonté d'un bouffon, je suggère de reconsidérer ce vote dans les plus brefs délais.

/Après son discours enflammé, Flayelle un peu essoufflé/

Oh maintenant c'est le pauvre Napoleon qui repugnait à la guerre... Dois-je vous rappeler monsieur le député que le Prince-Président n'a cesser de guerroyer en Italie, aux Amériques, en Crimée et maintenant a ramené la guerre chez nous! Au coeur de Paris!

Quel interêt pour lui de voter une guerre quand il y a tant d'aveugles qui sont prêt à la lui voter à sa place, pour lui faire plaisir. Allons-bon messieurs, allez dans les familles décimés des ardennes et du nord leur demander ce qu'ils pensent des bonapartes!

Je me fiche de savoir quel prétexte a servis à Napoléone pour faire voter cette guerre, il a accepté la guerre tout en sachant l'état lamentable de notre armement et la désastreuse organisation militaire de l'armée impériale... Et accepter de déclarer la guerre et envoyer nos hommes dans un tel état combattre les prussiens, je trouve cela lamentable, pire criminel.

A la fin de cette guerre, beaucoup de monde devront passer dans les tribunaux, je vous le dit!

EDIT MJ : Le député à parler tout bas il t'es donc difficile voir impossible de l'entendre avec tout le vacarme de l'assemblée.

Edit pj: oups je croyais que ce qui avais été dit tout bas par le député était simplement le fait que j'avais l'air plus coupable... bein supprimez ce message alors...