L'Union Sacrée
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L'Union Sacrée est déclarée, citoyens, la IIIe République est née.
 
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 De la poursuite de la guerre

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MJ Austerlitz

MJ Austerlitz


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MessageSujet: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 14:20

Réunie dans la salle principale du grand théâtre de Bordeaux pour sa première réunion, l'assemblée nationale va bien être le théâtre de son premier grand débat : la poursuite de la guerre.

Les députés assis confortablement sur leurs bancs tournent progressivement leurs regards vers un petit homme de corpulence assez forte qui se lève et s'avance vers l'estrade.

A droite, A gauche on chuchote :

C'est Thiers... Il va parler...

Montant péniblement les marches il se tourne vers le président pour lui demander la parole lequel avec un profond respect lui accord aussitôt.

Messieurs les députés,

Vous êtes réunis ici pour la première séance de cette nouvelle assemblée nationale. Le siège de Paris nous empêche de nous réunir dans le palais Bourbons, mais l'importance de votre tâche ne doit pas en être réduit pour autant.

D'un voix grave

Vous le savez tous, notre pays vis maintenant des heures graves.

L'ennemi est aux portes de Paris et bombarde la ville. Nos forces armées sont en déroute un peu partout sur le territoire national. Plus de 500 000 parmi nos plus valeureux soldats croupissent maintenant en Allemagne, en Belgique et en Suisse par la faute de la stupidité et la traitrise de personnages comme le maréchal Bazaine et l'empereur lui même.

Devons nous encore subir d'autres défaites pour que nous puissions enfin mettre un terme à cette guerre perdue ?

Combien de sang devrons nous encore verser avant que la paix et la prospérité puissent revenir sur notre pays?

Députés de France je vous demande de mettre un terme à cette situation désasreuse où l'incompétence d'un tyran nous à jeter.

Le temps joue maintenant contre nous, chaque minute qui s'écoule est un village de plus qu'il nous faudra céder aux prussiens pour qu'ils daigne rentrer chez eux. Chaque heure qui s'écoule, c'est un nouveau millions que nous devrons payer.
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Jean Robespierre

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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 14:32

murmure au début, puis éclate ouvertement

Trahison !

Je ne voterai point cette paix, parce que, avant tout, il
faut sauver l'honneur de son pays ; je ne la voterai point, parce qu'une
paix infâme est une paix terrible.

Et pourtant, peut-être aurait-elle un mérite
à mes yeux : c'est qu'une telle paix, ce n'est plus la guerre, soit, mais
c'est la haine. (Mouvement.) La haine
contre qui ? Contre les peuples ? non ! contre les rois !
Que les rois recueillent ce qu'ils ont semé. […] Vous créez la haine
profonde ; vous indignez la conscience universelle. […] Tout ce que la
France perdra, la Révolution le gagnera.
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Charles de Rohan-Chabot




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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 14:48

Charles de Rohan-Chabot se lève. Il va parler.

Cette paix, monsieur, je la voterai !

Ce n'est pas de considérations idéologiques que nous devons débattre, comme semble vouloir le faire ce perfide député. Est-ce un nouveau million à payer qu'il veut ? Voudra t'il que nous le prélevions de sa cassette personnelle ? Est-ce un nouveau mort sur le champ de bataille ? Est-ce un nouveau village, une nouvelle province même qui devra parler le Prussien, par l'incompétence de personnages tels que ce monsieur, qui s'ils manient bien le verbe et le plagiat de style, s'ils croient audacieux de se battre pour une idée, endeuillent à chaque heure qui passe une nouvelle famille ?

L'armée lutte, tant qu'elle le peut, jusque la paix. Le territoire, qu'au nom de la France, les rois ont constitués en plus de mil années de règne, doit être préservé, tant qu'on le peut. Les vies de nos soldats, braves d'entre les braves, doivent être préservées. L'argent de la nation doit rester à la nation, et ne pas servir à payer un tribut mais à reconstruire notre belle France. Et à se redresser ! A redevenir la France qu'elle a été, à redevenir cette France conquérante du Grand Siècle, cette France maîtresse de l'Europe dont le roi était partout respecté, cette France dont on parlait dans toutes les Cours, dans tous les Salons, la langue, cette France rayonnante qui fait tant notre fierté ! Cette France, enfin, qui pourra marcher droit, et reconquérir par l'épée l'Alsace, comme la Lorraine ! La paix d'aujourd'hui est le gage, la condition, de notre victoire de demain.

Vive la Paix, vive la France !
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Charles de Villèle

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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 15:18

Charles de Villèle est assis, en apparence paisible, puis se lève brusquement et prend vigoureusement la parole.

Messieurs les députés, il serait absolument vain de croire que la paix puisse avoir un quelconqu'impact positif sur la France; une paix qui viendrait, dans les circonstances actuelles que l'on sait, se révèlerait être une cuisante humiliation pour nos armées et pour notre peuple. Je ne puis admettre que nos soldats se soient si bien défendus et soient morts en si grand nombre pour considérer à présent que la lutte doit cesser. N'avons-nous point connu situation aussi difficile ? Hé bien si, que ce serait-il passé si Jeanne d'Arc avait eu la même réflexion que nos pacifistes d'aujourd'hui ? Lorsque la Jeanne prit Orléans, la France était décapitée, le roi sans légitimité nationale et les armées anglaises occupant presque intégralement le territoire français, ce à quoi il faut ajouter la trahison de la Bourgogne.
Je ne suis point bourguignon, et si vous désirez que vos souhaits se réalisent monsieur de Rohan-Chabot, il nous faut d'abord vaincre et de manière la plus rapide possible, car si l'agglomération des Allemands en un seul et même empire venait à se créer, nous ne pourrions plus faire le poids contre une telle force démographique et militaire, la France dont vous rêvez monsieur le légitimiste, n'existerait que dans votre esprit et ne resterait qu'un fantasme, ce à quoi je ne peux me résoudre.

Je crois qu'il y a lieu de poursuivre la guerre et j'y suis plus que jamais favorable ! Je ne vote point la paix !
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Pierre Serra

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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 15:47

Ecoutant calmement les débats , Pierre Serra attend la fin du plaidoyer de son ami pour prendre la parole

Cher ami , si vous aviez fait la guerre contre ces infâmes vous ne voteriez point la paix . J'ai été avec les marsouins dans Bazeilles et les Prussiens n'ont pas épargné les populations civils . Ces gens là vont nous imposer une paix qui nous sera insupportable . Ils veulent l'unification des peuples allemands et considèrent les citoyens Français d'Alsace Lorraine comme les leur alors qu'ils sont Français . Que croyez vous qu'ils feront . Ils imposeront l'amputation d'une partie de la France pour nous humilier et pour se procurer une région très riche .
N'avez vous point d'Honneur Monsieur Chabot ?
La France doit préserver le sien.
C'est pour cela que je vote contre votre paix

Il se rassied et reprend le cours de sa conversation avec son voisin
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Charles de Rohan-Chabot




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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 16:02

Aux deux précédents

Monsieur Serra, Monsieur de Villèle, loin de moi l'idée de remettre en cause l'ardeur que vous avez mis à chasser l'envahisseur Prussien de nos territoires : au contraire, vous ne méritez que les louanges les plus grandes pour vos hauts faits d'armes.

Mais, messieurs, il est temps de se montrer réaliste : la France a perdue la guerre. Par la trahison de certains, par les erreurs d'autres, par les errements de nombreux personnages, il est vrai.

Un temps.

En vérité, la chose est triste à dire et il m'arrache le coeur de devoir l'avouer, mais la France a perdue la guerre. Non, ils n'épargneront pas les populations civiles. Mais peut-être se montreront-ils moins brutaux envers elles si nous leurs accédons à leurs demandes ?

S'il est une chose, messieurs, de capitale, c'est bien la sauvegarde de la France. Il est bien beau de vouloir continuer la guerre, il est bien beau de vouloir se battre, mais cela signifierait alors faire le choix de se tirer une balle en pleine tête.

Quant à l'Alsace-Lorraine, je ne doute point que si nous devions aller jusque sa cession à la Prusse, ses habitants resteraient dans leur coeur tout à fait Français et qu'ils seraient prompts à faire le choix de prendre les armes contre l'occupant. Nous leur ferons savoir que la France ne les abandonne pas, quoi qu'en dira l'ambassadeur Allemand. Il y aura des moyens, messieurs, pour semer le trouble là-bas, et pour faire revenir ces provinces dans le pays qui, de droit, est le leur.

La paix, nous y serons de toute manière contraints plus tard. Et mieux vaut perdre aujourd'hui l'Alsace-Lorraine que demain l'Alsace, la Lorraine, le Nord, le Pas-de-Calais, la Picardie, l'Île de France, la Normandie et l'Orléanais.

Alors, messieurs, je vous demande de méditer une chose. Vaut-il mieux une France humiliée, mais qui, pleine de ressource, se relèvera, ou point du tout de France, ce qui sera le cas si nous refusons la paix ?

Je vous en laisse les juges.
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Charles de Villèle

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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 17:08

Répond à Charles de Rohan-Chabot

Monsieur de Rohan-Chabot, lorsque vous dites que l'action héroïque de nos armées a été gênée par la "trahison de certains, par les erreurs d'autres, par les errements de nombreux personnages" vous exposez là une vigoureuse vérité; cependant il vous paraît salutaire pour les populations civiles des territoires occupés de cesser le combat, en spéculant sur l'indulgence des soldats prussiens : mais je ne crois pas à cette indulgence là, le peuple allemand attend depuis trop longtemps de prendre une revanche historique sur les peuples d'Europe, tant il a été dévasté par le passé, étant devenu à maintes reprises le théâtre des opérations des grandes nations européennes et parmi lesquelles la France, qui, au fil du temps, s'est forgée une image double, à la fois généreuse et universelle mais aussi conquêrante et dominatrice, et celà les Prussiens ne l'ont pas oublié. Nous n'obtiendrons pas la sécurité intérieure et celle de notre peuple en nous prosternant devant l'envahisseur d'outre-Rhin.

Monsieur de Rohan-Chabot, il me semble que vous avez suggéré de créer ou du moins de soutenir d'éventuels troubles en Alsace et en Lorraine, pourquoi n'élargissez-vous point cette possibilité à tout le royaume de Prusse ? Ce qui semble se profiler comme être le prochain Empire allemand est loin de constituer un bloc homogène et il est secoué par de nombreuses dissenssions intérieures que constituent par exemple la forte contestation de l'autorité du Keiser dans la Bavière trés catholique, ou encore le rejet d'un pouvoir autoritaire exprimé par les fédéralistes libéraux allemands.

Ce qu'il nous faut ce n'est pas la paix mais une guerre plus élargie, de nouvelles issues. Toutes les portes ne nous sont pas closes.
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Pierre Serra

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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 17:16

Attend que Charles de Villèle termine son allocution et se lève à son tour pour répondre à Charles de Rohan-Chabot

Mais que pensez vous qu'un traité de pacotille va nous apporter ? Je vais vous le dire :

PAIX ET DESOLATION    

Je ne comprend pas votre esprit . La France malgré certains revers est encore une grande puissance ! Réveillez vous cher confrère ! La France n'est pas encore vaincue ! Nous avons encore des hommes volontaires , entraînés et prêts à faire reculer les troupes Prussiennes .

NOUS POUVONS ET NOUS DEVONS LES FAIRE RECULER    

La paix ne nous sera point salutaire . Signons un traité avec ces Fourbes et nous ne serons plus jamais une grande puissance !!!
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MJ Austerlitz

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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 17:22

Les rang monachistes ont écouter avec un vif intérêt l'intervention de thiers. A la fin de son discours les monarchistes sont unanimes ou presque à applaudir l'orateur. A crier vive la France, vive la paix!

Lorsque Robespierre prend la parole les monarchistes hue l'accusation de tratrise de la part de Thiers. Crie a la calomnie et explose finalement lorqu'il attaque les rois.

Charles de Rohan-Chabot est lui applaudi chaudement dans son soutien à Thiers bien que l'assemblée soit maintenant trop troublée pour que tous puisse réellement entendre ses paroles.


Le président de l'assemblée hurle des : Silence! Silence !

La parole est maintenant à Charles de Villèle, bien que bonapartiste, ses références à Jeanne d'Arc semblent toucher une partie de monarchistes notament l'évêque d'Orléans et ses ultramondais, Monseigneur Dupantlou, qui à passer la majeure partie de sa vie à promouvoir la cannonisation de la pucelle d'Orléans. De timides vive Jeanne d'Arc sont même poussé.

Mais l'intervention énérgique du bonapartiste
Pierre Serra contre Charles de Rohan-Chabot vient anhéantir ce bref moment de doute d'une partie des monarchistes qui retourne immédiatement dans le rang et hue copieusement.

C'est encore une fois dans le brouhaha que Charles de Rohan-Chabot tente de prendre la parole. Cette fois ci les monarchistes interessé cessent rapidement leurs crie et ecoute avec attention l'orateur. Son intervention est ponctué d'asstiment... de hélas... de pauvre France. Et c'est finalement unanime que les monarchiste entonnent en coeur. LA PAIX ! LA PAIX !
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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 18:29

Monseigneur Dupantlou evêque d'Orléans prend la parole, sur ses traits on peut lire une colère intérieure.

Mesieurs les bonapartitsts, je vous prierait de laisser sainte Jeanne d'Arc en paix.

Sa situation n'avait rien de comparable avec celle-ci.

Jeanne se battait pour la france et pour le Roy ! Dans ce but elle était le bras armée de notre seigneur sur cette terre.

Si avec si peu elle à pu faire autant cela n'est nullement due à des petites compétences humaine, mais cela est est due à la volonté divine !

Puis je vous demandez pourquoi dieux serait avec VOUS maintenant ? VOUS qui avez assasiner notre bon Roy? Vous qui avez exterminez nos nobles et nos évêques ? Vous qui avez placé un immonde usurpateur sur le trone ?

tousse...

VOUS QUI AVEZ DECLARER LA GUERRE A NOTRE TRES SAINT PERE LUI MEME!

tousse... tousse...

Non dieux ne sera pas avec vous ! Dieux vous chatie de votre insolence ! Les bonapartistes n'ont que ce qu'ils méritent pour avoir défié le pouvoir temporel de notre tres saint père.

A court de soufle le vieux député tousse, manque de s'etrangler et peine à recouvrer son soufle. Enfin dans un terrible effort l'assemblée qui reteanis son semble entend l'air retourner dans les poumons du vieux député.

Pfiou.....




Mac Mahon soulager de voire que dieu ne souhaite pas encore rapelle son serviteur se lève à son tour.

Messieurs, je craind que Charles de Rohan-Chabot n'ait dis que la stricte vériter. Nous trouves sont en déroute, inférieure en nombre, démoralisée, mal entrainnées, mal approvissionnées, mal équipées...

De nos troupes seulent restent les enfants et les pleutres qui se sont enfui, les braves eux sont mort ou capturé. Je sais de quoi je parle, j'étais commandant de la garnison de Strasbourg.

Que pouvons nous faire dans ces conditions ? Je vous le demande...

Rien si ce n'est accepter l'armistice et signer la paix.
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Charles de Villèle

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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 18:46

Charles de Villèle s'adressant à Monseigneur Dupantlou evêque d'Orléans

Il est vrai que Jeanne d'Arc était animée simultanément de la foi en Christ et en la France. Dois-je vous rappeller la situation de l'Europe à l'époque ? Il y avait alors deux papes, la France était occupée par un roi anglais sacré à Reims tandis que le dauphin Charles peinait à assurer la légitimité de sa naissance et s'efforçait de prouver qu'il n'était point un bâtard comme le sous-entendaient certains, et malgrès le fait que le monde catholique était divisé, Dieu choisit la France parmi toutes les autres nations de l'Europe. Avons-nous démérité aujourd'hui ? Non, à moins de remettre le choix de Dieu en cause.

Monseigneur, vous savez bien que les bonapartistes n'ont jamais été les ennemis directs de la monarchie, Napoléon Ier n'a-t-il pas accordé son pardon aux émigrés ? N'a-t-il point restitué les biens de l'Eglise ? Et enfin, son reigne n'a-t-il point été consacré par le pape lui-même ? L'accusation d'usurpateur est caduque Monseigneur et j'ajouterai enfin que Jeanne d'Arc appartient à la France toute entière et non à l'Evêché !
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Jean Robespierre

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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 19:04

amusé

Monsieur le maréchal,

vous dites vous même que seul nous restent le lâches, tout en reconnaissant avoir commandé la garnison de Strasbourg, puis pris part au glorieu exemple du génie militaire de Napoléon III que fut la bataille de Sedan. Dois je en déduire que vous vous incluez parmi ces lâches ?

Soupire fortement

Vous êtes la preuve vivante de l'incompétence avérée de notre commandement militaire.

Se tourne vers les bonapartistes


Vous citiez il y a peu Jeanne en exemple. Comme nous l'a si bien fait savoir Monseigneur l'évêque celle ci n'était qu'un pantin entre les mains d'une puissance supérieure.

C'est donc vers un autre exemple qu'il faut nous tourner, un exemple qui je l'espère devrait autrement vous plaire. Cet exemple n'est autre que l'empereur Napoléon, le grand, le vrai, et non pas sa pâle copie de neveu.
Cet homme, lors de la campagne de France en 1814 a combattu face à l'europe entière coalisée contre lui!
Non seulement il les a combattu, mais il les a vaincu et à de très nombreuses reprises, avant de finalement succomber sous le nombre.

Avait il des hommes en plus grand nombre ? Avait il un meilleur matériel? Un meilleur entrainement?

Non rien de tout cela, c'est avec des troupes en infériorité numérique flagrante et dépourvue d'entrainement que l'empereur vainquis ses ennemis.

Malheureusement pour nous la France avait à cette époque des atouts qui nous font aujourd'hui cruellement défaut. Ces atouts se nommait Lannes, Murat, Ney, Davout, Soult,... Le plus puissant se nommait Napoléon lui même.

Or qu'avons nous aujourd'hui ? Un Napoléon III prisonniers et reditionnaire qui n'arrive pas à la cheville de son oncle. Des Benzaine et des Mac Mahon pour Maréchaux...

Pauvre France...vraiment. Et pourtant si nous le voulions nous pourrions encore renverser les choses....

Paris bien qu'encercler tient encore ! Près de 600 000 hommes et 2627 canons tiennent la ville. Oh oui ce ne sont pas des militaires de carrière, non il ne sont pas entrainer, non ils n'ont pas tous de fusils. Et Oui ils sont encerclé par des prussiens qui les ont vaincu à chaque tentative de sortie. Mais ils ne déposent pas pour autant les armes eux ! Pouvions nous en dire autant des garnisons de Metz, Sedan et Strasbourg qui ont elles capitulés !

Au nord, bien que peu nombreuse, l'armée de Faidherbe a entrepris de marcher sur Paris pour en briser l'encerclement.
A l'est, le colonel Denfert-Rochereau tient la place de Belfort contre les attaques allemandes. Le général Bourbaki tente de le rejoindre et affronte vaillamment les prussiens qui tente de l'en empecher.
Au sud, le général Garibaldi organise la défense de Dijon, après l'avoir libéré. A l'ouest enfin, bien que défaite l'armée de Loire n'a pas encore déposée les armes et retraite actuellement sur le Mans.

La guerre de Napoléon III est terminée, mais la bataille de France ne fait que commencer !

En lieu et place du tyran déserteur,
le peuple rébublicain se dresse fasse à l'envahisseur !
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Charles de Rohan-Chabot




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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 19:24

Monsieur de Villèle, je vous en prie, cessez de manipuler l'histoire ! Cessez de comparer deux situations en tout point différentes. Qu'était l'Europe, qu'était la France à l'époque ? Un conglomérat de petits domaines, liés entre eux par des liens de vassalités, le roi étant le suzerain de tous ceux là. C'était encore le moyen-âge, monsieur, avant que l'oeuvre centralisatrice des rois ne vienne renforcer la nation. Sachez, monsieur de Villèle, que la France n'est plus un état féodal.

Et que le prince Napoléon n'est pas Sainte Jeanne d'Arc ! A moins qu'il se vante à présent, monsieur, et sans nous l'avoir dit auparavant, d'avoir entendu de saintes voix qui l'implorent de bouter l'envahisseur Prussien hors de France ?

Sainte Jeanne et les Bonaparte sont deux choses que l'on ne peut pas comparer. L'une était envoyée par Dieu. L'autre n'a jamais rien tant souhaité que le pouvoir ! Peu importe d'ailleurs qu'il faille pour cela changer régulièrement son discours : vous clamez à présent que les Napoléons ne furent points des ennemis directs de la monarchie.

C'est vrai. Dans le sens ou ils ont eux-même bâtis une monarchie à leur profit, qui ne se trouvait pas toujours coïncider avec le profit de la France et des Français.

Dois-je vous rappeler que Napoléon, premier du nom, avait pour faire instaurer l'Empire promis aux Français que cela empêcherait définitivement toute forme de Restauration de la royauté ?

Comment osez-vous alors invoquer le personnage de Sainte Jeanne, fervente chrétienne qui en tout temps lutta pour le Roi, alors même que l'un de ces hommes qui est censé vous servir de modèle conspua ces mêmes rois en tout temps ?

Enfin, Monsieur de Villèle, sachez que si le règne de l'usurpateur Bonaparte a été consacré par le Saint-Père, la position de l'Eglise, qui est représentée en ces lieux par Monseigneur l'evêque d'Orléans, est aujourd'hui bien ferme : c'est la royauté et la France qu'il faut rétablir !

Je demande à tous les députés ici présents de penser à la France et aux Français. J'appelle de tous mes vœux une union : une union sacrée au service de la France, pour décider tous ensemble de la paix.

Oui, de la paix ! Nous ne le redirons jamais assez, c'est la paix qu'il nous faut établir, si nous voulons qu'un jour la France retrouve sa grandeur passée ! La sagesse des gouvernants, messieurs les Députés, doit être de ne point s'obstiner sur des voies qui mettent en péril la sauvegarde de la nation. Si vous continuez la guerre, alors la France est dans quelques semaines tout au plus toute entière sous la coupe de la Prusse.

Êtes-vous donc, en réalité, vous aussi monarchistes ? Ceux qui votent contre la paix sont ceux qui veulent donner la France au roi de Prusse ! Soyez en bien conscients: la guerre, c'est la France offerte à Guillaume. La paix, c'est la nation affaiblie, humiliée, mais préservée !

Et maintenant, monsieur le Président, passons, je vous en prie, aux votes ! Vive la Paix, vive la France !
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Charles de Villèle

Charles de Villèle


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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 20:26

Charles de Villèle bouillonnant

Qui-donc accusez-vous de manipuler l'histoire ? Jeanne d'Arc est le bien commun de la France, pas des seuls monarchistes. Vous évoquiez au début de cette assemblée le fait de débâtre sans idéologie, c'est pourtant ce que vous faites vous-même. Je ne compare point la situation sociale et politique de la France entre le moyen-âge et aujourd'hui, je dis que l'exemple à suivre est celui d'une femme ne se laissant jamais abattre malgré des circonstances plus que défavorables. Je dis qu'un Français doit se sentir plus proche de la Jeanne plutôt que des Bourguignons, ce à quoi vous semblez hermétique. La France n'est certes plus un Etat féodal, mais ce n'est pas aux gens comme vous que ne le devons.

Comment osez-vous ensuite prétendre que la famille Bonaparte ne s'est pas donnée toute entière à la France, alors que nore patrie n'a jamais plus grande aventure que sous le Premier Empire ! Dois-je vous rappeller que dès son investiture en tant que permier consul en 1800, Napoléon Ier créa la Banque de France ? 4 ans plus tard seulement sera mis en place le plus grand traité de droit de l'histoire, le Code Civil. A la vérité, jamais la France ne connût homme plus dévoué à sa cause.

Je reviens enfin sur le dernier point ,le plus important et l'accusation qui mérite réponse: cher Monsieur de Rohan-Chabot, vous m'accusez ni plus ni moins de serviteur de parti de l'étranger ! Quel est donc cet aveuglement qui vous pousse à prononcer de telles inepties ? Mais ce n'est pas tout, vous souffrez certes de cécité mais en plus de celà vous êtes amnésique ! Qui trahit la France au nom de son régime, qui préféra s'en remettre à toutes les nations européennes liguées contre la France si ce n'est Louis XVI ? Contrairement à vous Monsieur le légitimiste je n'ai qu'une seule patrie, en fait, vous vous réjouissez de notre défaite, car qui mieux qu'un ennemi extérieur pouvait défaire une régime que vous haïssez, l'Empire, alors soutenu par une trés large part de la population ? Vous êtes monarchiste avant d'être Français, quant à moi je suis Français avant tout, vos véritables alliés ne se situent plus à Paris mais à Berlin.

Pour conclure je dirais que vous êtes une bien pâle copie de la monarchie d'antan car au moins nos rois ont cherché à préserver l'indépendance de la France, et en particulier l'indépendance vis-à-vis de Rome comme le montrent les illustres exemples de Richelieu et de Philippe le Bel.
J'ai une dernière question à vous poser Monsieur de Rohan-Chabot: votre allégeance va-t-elle à Rome ou à Berlin ?
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Charles de Rohan-Chabot




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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 21:39

Moqueur

Et moi, j'ai une question à vous poser, monsieur de Villèle : seriez-vous sourd, aveugle, muet, ou simplement stupide ?

Le Premier Empire ne fut, comme vous le dites, qu'une aventure. Là ou la folie de l'Empereur l'a poussé à vouloir amasser un territoire plus grand en trop peu de temps, la sagesse des rois a été d'œuvrer sur le long terme et fort habilement pour bâtir, non une France certes immense mais qui n'a pas durée vingt ans, mais un territoire cohérent et uni à l'identité nationale affirmée.

Cette folie, monsieur, vous la partagez. Si, je n'en doute pas, vous croyez bien faire en souhaitant continuer la guerre, il vous faudra bien reconnaître un jour que vous êtes dans l'égarement.

Je ne vous ai point accusé de prendre le parti du Kaiser de votre propre volonté. Je suis persuadé que vous êtes un fidèle patriote. Même si, ( sur un ton ironique) je doute que vous pensiez la même chose de moi.

A nouveau sérieusement.

Ce que j'ai tenté, Monsieur, de vous démontrer, c'est l'ineptie de votre comportement, inspiré par une haute idée de la France, que je partage, certes, mais poussée tellement loin qu'elle nous mènera au final à la disparition de la patrie. Le temps est au réalisme, monsieur, pas aux grandes idées.

Napoléon le Premier, lui aussi, a voulu faire la guerre à outrance. Il a envoyé ses armées jusque la lointaine Russie. Ce n'était que pour tomber de plus haut quelques années plus tard ! L'ambition l'a poussée, la trop grande foi en lui-même et en ses armées l'a consumée, et celui qui était en 1812 un fier Empereur, plus puissant que l'Europe, n'étais plus en 1822 qu'un exilé sur une île lointaine, dont le souvenir restait certes fort en France, mais dont l'œuvre au final n'allait pas, excepté dans le domaine du droit civil, être pérenne.

Vous n'êtes pas un suppôt de l'ennemi ; loin de moi cette idée. Je veux juste vous faire comprendre qu'en vous obstinant à vouloir voter la guerre, vous ne faites pas seulement le jeu de Berlin mais également celui de Londres, de Moscou, et de Vienne, qui ont tous intérêts à voir la France disparaître. Monsieur, je le répète, je vous sais Français, fier de l'être, et patriote convaincu.

Mon allégeance est à Paris, et il n'est point à votre honneur d'en douter. Mon allégeance va à la France, ce pays bâti par les Rois et qui ne peut survivre qu'avec eux !


Quant à Louis XVI, monsieur, les révolutionnaires lui ont donnés raison d'avoir fui, lorsqu'ils l'ont guillotinés en le traitant comme un vulgaire drôle, si fiers de pouvoir sur lui décharger leur haine putride, si fiers de pouvoir l'affubler du nom de Louis Capet, si fiers de pouvoir faire un inférieur impotent de cet homme dont le règne tirait sa légitimité de Dieu.

Domine, salvum fac regem !
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Henri de Francq

Henri de Francq


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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 22:00

Henri de Francq député bonapartiste discutait gentilment avec quelques-uns de ses collègues... il s'amusait de voir les différents bancs de l'Assemblée s'écorcher sur le fait de savoir quel monarque ou Chef d'Etat des cent dernières années fut le plus grand, le plus beau, le plus glorieux et le plus puissant, alors que les troupes de notre pays, les Parisiens, et la France étaient au bord du précipice, affamé, résistant avec l'énergie du désespoir à une défaite quasiment annoncée...
Il se décida alors à prendre la parole :


- Monsieur le Président de la Chambre des Députés, mes illustres et honorables collègues députés... c'est un estimé collègue, un vétéran de nombreuses guerres coloniales et impériales de Louis-Philippe, de Napoléon III et aujourd'hui du Gouvernement provisoire de la République, qui réclame quelques minutes de votre attention...
Rassurez-vous je ne serai pas long, s'il est une chose que j'ai appris au sein de l'Armée c'est à être bref, concis et précis.
J'entends ici quelques députés se battre pour savoir qui de Louis XVI, de Louis-Philippe, de Napoléon Ier et je ne sais encore qui d'autre aura été le plus grand et le meilleur souverain pour notre partie, notre nation à tous : la France.
Ces débats ont-ils réellement grand intérêt aux yeux de nos compatriotes ? Croyez-vous que la mère de famille qui a perdu son mari, son fils et doit travailler dur ou mendier dans les rues de Paris pour nourir le reste de sa famille soit réellement intéressée par ce débat ? Je ne le pense pas personnellement...
Je suis bonapartiste, je me suis fait élire sous cette étiquette dans ma circonscription électorale... mais, il ne s'agit pas ici de savoir quelle dynastie ou quel régime politique il faut à la France, mais de savoir si oui ou non nous devons demander des sacrifices, de la sueur, des larmes et du sang à nos compatriotes, pour quelles raisons et combien de temps encore...
Alors à la question, faut-il se montrer favorable à la paix, faut-il la vouloir, faut-il la désirer... je répondrais oui. Oui, je veux la paix, ardemment.
A la question, devons-nous continuer la guerre... je réponds... oui également.
Je réponds oui, parce que la paix n'est pas possible aujourd'hui ! La paix oui, mais pas à n'importe quelle condition. La paix oui, mais quand les Prussiens et leurs alliés du sud de l'Allemagne auront déguerpi de notre sol sacré, que nous aurons libéré nos villes, nos villages, nos forteresses, nos prisonniers, à ce moment-là oui, nous pourrons arrêter la guerre... Mais s'il s'agit de dire au Peuple Français qu'il a souffert, a combattu et résisté avec courage pour rien, moins que rien même puisque nous perdrions bien plus au change, je m'y refuse ! Le peuple, par sa conduite refuse la paix immédiate et sans conditions.
Je fais de même !
Vive la France ! Vive la France et les Français et que jamais ô combien jamais nous n'oublions ce que signifie être Français : vouloir l'impossible et le réaliser !

Il se rassit sous les applaudissements de quelques députés bonapartistes et autres favorables à la conduite de la guerre.
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Georges-Rémy D'Alain

Georges-Rémy D'Alain


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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 22:56

Messieurs,

Une fois de plus la France est seule, elle doit choisir. Nous, députés français avons désormais son destin entre nos mains.

Comme à chaque fois, depuis un siècle, que la France doit faire un choix crucial, les démons de la division excitent les français et conduisent la pays à sa perte.

Messieurs, vous êtes aujourd'hui les porte-paroles de ces démons qui minent l'unité française.

Nous devons regarder objectivement ce que représenterait pour notre pays la fin de la guerre. Ce serait pour la France la faillite et le déshonneur.

La faillite financière, qui peut croire que les prussiens forts de leur victoire ne demanderont pas à la France de rendre sa richesse matérielle, mais cela n'est rien à coté de ce que le pays perdra en signant la paix, l'honneur.

Messieurs, nous sommes les héritiers de cette histoire de France qu'illustrent nos noms glorieux, nous sommes les héritiers de tous ces héros connus ou anonymes, qui n'ont jamais cédé devant la difficulté, qui se sont battus jusqu'à la mort, pour garder leur honneur.

Je ne comprends pas ces légitimistes héritiers des chevaliers sans peur et sans reproche de Roland à Bayard qui ont servi la France jusqu'à la mort, je ne comprends pas ces grands noms de l'histoire de France qui succombent aux sirènes du pacifisme et de la lâcheté, alors qu'ils pleurent comme moi en lisant le sacrifice de Saint-Louis devant Tunis.

Messieurs si vous êtes des légitimistes, héritiers des grandes heures de l'histoire nationale, vous devez mourir avant de vous rendre.

Pensez à nos ancêtres qui vous regardent, bradant une parcelle de la France, abandonnant une partie du peuple, et menant la France à la faillite financière et morale.

En signant la paix, la France, en faillite, humiliée, perdrait son honneur, la France ne serait plus la France, messieurs vous en seriez les uniques responsables.

Je ne me joindrai pas à vous, je voterai la poursuite de la guerre, j'appelle à la mobilisation de tous les hommes de bonne volonté du pays.

Vive la France !

Georges-Rémy d'Alain

Député légitimiste

Maire de Rennes


Dernière édition par Georges-Rémy D'Alain le Sam 21 Juin - 14:47, édité 1 fois
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Henri de Francq

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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeVen 20 Juin - 23:56

Le député bonapartiste croisa le regard du député D'Alain... il lui adressa un signe de la tête pour lui affirmer son soutien face à sa position patriotique et nationaliste face aux Allemands, et contre les "idéologues" pour qui compte plus la victoire de leur camp que de la France.
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MJ Marianne
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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeSam 21 Juin - 1:20

Léon Gambetta observait les débats, de son banc républicain, il était en intense discussion avec Jules Ferry pour savoir lequel des deux allait réagir en premier. Léon Gambetta prit alors la responsabilité de se lever et de demander la parole, d'une voix distincte il cria :

Députés de la France, soyez maitres de votre destin, la déroute est totale, n'entendez pas ces discours de démagogues, ces discours enflammés ne sachant pas reconnaitre la défaite! Tous ces démagogues, députés de France qui viennent ici pour affirmer que la France peut se relever? Ce sont les conscrits qui défendent certaines villes, notre armée est incapable de réagir, et nous sommes ici sous les obus! Rendez vous compte, cette guerre a dévasté notre pays, et il est temps de négocier un armistice avec le chancelier Bismarck.

Il reprend son souffle, et Jules Ferry intervient a son tour ne laissant pas Gambetta poursuivre :

Léon Gambetta dit vrai, et ne soyez pas stupides citoyens reflechissez un instant, nous avons perdu la guerre! Comment faudra t'il vous le dire? Croyez le ou non, notre armée a été terrassée rapidement et il sera reellement impossible de combattre! La France n'a pas besoin de cela, sachons etre diplomates, ou bien demandons au peuple, que sais je! Combattons certes, mais combattons pour un armistice qui permette a la France de se relever ... La France a besoin des talents de chacun d'entre nous soyons soudés citoyens! Soyons soudés pour permettre à la France et au peuple Français de vivre avec un avenir serein ...

Les républicains applaudissent alors l'intervention de ces deux leaders ne laissant place a aucune réponse de l'opposition jusqu'a ce que le silence revienne peu à peu.
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Jean Robespierre

Jean Robespierre


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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeSam 21 Juin - 2:48

Vers les rangs Républicains




Allons citoyens députés,
que de défaitismes. Ne valez vous pas mieux que ces pleutres
de monarchistes ? Je ne le pense pas.




Cette guerre n'est plus la guerre de
l'empire ! Cette guerre là est celle de la République
Française !

La guerre de Napoléon le petit à
péri dans le déshonneur de Sedan et de Metz. La guerre
de la République verra son triomphe dans les triomphes à
venir de Paris, de Belfort, de Dijon, du Mans et d'ailleurs.




Je suis député d'une
province occupée, ma champagne natale ne veut nullement le
déshonneur de la capitulation ! Elle n'aspire qu'a voir son
honneur vengé ! Elle se souvient de la brillante campagne
menée par Napoléon Ier lors de la campagne de France.
Ses villes et villages en furent le théâtre glorieux.




Vous Mr Gambetta n'êtes vous pas
celui qui pour organiser la défense de la province avez quitté
Paris encerclé en Balon? N'êtes vous pas celui grâce
a qui les armée du nord, de l'est et de Loire ont été
levée? Que vous est il arrivé pour parvenir à un
tel changement?




Mr Thiers si chaque heure nous coutais
si chère, il y a longtemps que la France entière serait
hypothéquée. Si cela est nous n'avons plus rien a
perdre, et tout a gagner à continuer la lutte.




Chaque victoire remportée
renforcera la position de la France dans les futurs négociations
! Une défaite ne nous couterais guère plus que ce que
nous couterais un capitulation à l'heure actuelle.




La France se trouve actuellement au
fond d'un gouffre ou l'incurie impériale l'a plongée.
C'est la République qui dois l'en sortir ! Sinon c'est que
nous ne vallons pas plus que les autres.




Je vous le demandes citoyens, sommes
nous avouerons nous vaincu ?! NON !
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MJ Austerlitz

MJ Austerlitz


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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeSam 21 Juin - 11:56

Le prince de Joinville, prince de sang, député de Haute Marne se lève

Non Monsieur Robespierre, nous ne sommes pas tous des lâches chez les monarchistes. Je suis revenu en France dès le début des hostilités et j'ai combattu l'envahisseur en cachant mon nom et mon rang.

Non la France n'est pas vaincue ! La France se trouve plongée dans l'abime par la faute des bonapartistes. La France se relèvera sous le commandement ferme et efficace de la poigne royale.

Je suis moi aussi député de Haute-Marne, territoire occupé et je vous l'affirme, les territoires occupés n'ont nullement l'intention de baisser les bras ! Au contraire nous pourrons compter sur leur soutien sans faille jusqu'au bout du combat !

Monseigneur évêque, vous nous dites que jamais dieu n'a soutenu l'usurpateur et donc que cette guerre est perdue d'avance. Mais cette guerre dont vous nous parler là est dors et déjà achevée. Nous sommes maintenant dans une nouvelle guerre c'est celle de l'honneur national !

L'honneur peut il se rendre je vous le demande ?! NON ! L'honneur ne se rend pas, l'honneur commande et triomphe!

Je soutiens la poursuite de la guerre !

vive la France, vive le Roy !
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Magnamus de la Vilardière

Magnamus de la Vilardière


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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeSam 21 Juin - 13:11

Magnamus d un calme olympien intervient:

nous parlons de guerre, or de la guerre toute nos armées sont soit en deroute soit trop loin pour servire à quoique ce soit.

notre mère capitale est sous le joug de l ennemi

la question n'est plus faisons la guerre! mais comment allons nous faire la paix.

regardant l assemblée

j'entends déjà les bellicistes dire que c'est une honte, les uns ou les autre dire que c'est la faute de tel ou tel tendence politique..

alors je tenais à vous dire ceci

buvant un verre d'eau


aujourd hui ce ne sont pas les bonapartistes , les monarchistes ou les republicains qui sont envahit mais notre mere patrie : la France.

aujourd hui je vous parles donc d'abord comme un francais qui voit son armee en deroute, ses campagnes ravagée et sa capitale bombardée. un francais fiers et qui préfère préparer des maintenant sa revanche plutot que de souhaiter la mort de nos soldats desorganisés car ce sang là servira plus tard non pas pour une cause vaine mais pour la victoire!!!

je demande donc que la France capitule. maintenant.
Je demande donc que l on reconnaisse notre défaite
je recommande que nous preparions des aujourd hui notre revanche en protegeant notre tresors, nos soldats, nos officiers.

cette bataille , nous l'avons perdue.
et je ne souhaite pas que l on perde la guerre nous opposant au prussiens.

j'en appel donc a votre intelligence, en vous posant la question suivante:

souhaitez vous que la france soit totalement detruite, ruinée et occupée , en s'etant battue vaillament
ou souhaiez vous que la france soit vaincu mais en mesure de prendre sa revanche plus tard, gardant un potentiel de combat important?

que la france depose les armee et accepte sa defaite, en echange exigeons que les prussiens retournent chez eux... assurons leur qu aucune de nos armee ne passera la lorraine pour les rassurér

bref agissons enfin, pour nous assurer la continuité, de notre industrialisation, de notre économie

puis plus fortement

de notre souveraineté nationale!!
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Charles de Rohan-Chabot




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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeSam 21 Juin - 13:59

à l'adresse du prince de Joinville

Votre Altesse ! Chacun sait combien vous êtes attachés à la France : personne ne peut remettre en cause, sauf à vouloir s'obstiner dans la mauvaise foi, votre amour de la France. Mais vous êtes aussi un gouvernant, et en tant que gouvernant, vous devez savoir qu'il est parfois nécessaire de savoir se reconnaître défait, et de ne pas s'obstiner dans une lutte qui coûtera chaque jour à la France plus de terre, plus d'hommes, et plus d'argents. Souhaitez-vous donc humilier la nation ? Souhaitez-vous donc que l'étranger n'accapare que davantage la terre des Rois ? Ne soyez pas un fat. La sagesse de la royauté a toujours été de savoir quand mettre fin aux guerres et de savoir pacifier ses territoires quand il le fallait. Faites honneur à votre sang, Altesse, et acceptez de voir les choses en face : il y a six mois, nous pouvions encore triompher, et facilement. Aujourd'hui, c'est fini. Nous avons perdus plusieurs centaines de milliers d'hommes, là ou les Prussiens n'en ont pas perdus cent cinquante milles, alors qu'ils nous opposaient déja cinq cent ou six cent milliers d'hommes lorsqu'ils ont attaqués.

à Magnamus

Monsieur, je suis satisfait de voir que de nouveaux députés se rendent à la cause de la paix. Vous avez bien dit ce que je m'acharne à expliquer depuis le début de cette séance : accepter la défaite aujourd'hui est une condition pour gagner demain. Passons aux votes maintenant ! Mais nous n'accepterons pas une paix sans condition : la paix que je propose, messieurs, accepte de leur céder l'Alsace et la Lorraine, mais refuse la présence d'un seul soldat Prussien sur notre territoire ! La France amputée, peut-être, pour mieux se relever ensuite, mais la France occupée, certainement pas !
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Henri de Francq

Henri de Francq


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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeSam 21 Juin - 15:17

Henri de Francq intervint, ulcéré par l'attitude de certains "idéologues" qui ne pensaient pas que la France mérite que l'on se batte pour elle et qui derrière leurs discours de compassion masquaient en fait leur avidité de retrouver leurs privilèges d'antan, leurs titres et leur "splendeur" nobiliaire...
Henri de Francq n'était pas dupe, chacun remarquait que seuls les monarchistes souhaitaient la paix... et encore... seuls les légitimistes la voulaient quand les orléanistes préféraient bien logiquement leur patrie à leur Roi. Et voir, Gambetta et Ferry, qui hier prônaient la guerre à outrance, demander la paix, afin de satisfaire des ambitions électoralistes de peur de perdre le soutien de départements souhaitant la paix... rien n'était plus honteux...


- Messieurs, je ne vois ici que compromission et lâcheté ! La France, la France éternelle, celle qui ne mourra jamais, celle qui combat, qui croit en elle, que le monde entier admire pour sa fougue, sa jeunesse, ses idées, son courage, cette France-là est au bord du précipice !
Je sais que certains d'entre vous souhaitez la voir mourir plus que vous ne souhaitez la défaite des Prussiens !
Aujourd'hui il s'agit d'une guerre contre les Allemands rassemblés et qui sont tout près de s'unir pour le plus grand malheur de l'Europe ! Nous ne devons pas abandonner, nous devons lutter jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus qu'un...
Peu importe le nombre de morts que nous aurons encore, mais j'ai vu trop de mes camarades, trop de mes amis, trop de mes parents mourir pour la France pour aujourd'hui abandonner... Si seulement quelques-uns avaient accepté la réforme militaire de 1867, nous aurions combattu à armes égales avec les Prussiens...
Mais il n'est plus temps de refaire l'Histoire ! Aujourd'hui nous n'avons plus qu'une seule chose à faire pour la France... la guerre, toujours la guerre, et encore la guerre, rien de plus, rien de moins et ceci que nous en mourions ou que nous en sortions vivants !
Car accepter de perdre aujourd'hui l'Alsace-Lorraine comme certains le veulent ici, c'est être certain que cette paix ne sera qu'une trêve avant que les Français ne veuillent récupérer leurs terres bien légitimement !
Accepter la défaite aujourd'hui, n'est pas une condition sine qua none de la victoire de demain... mais bien l'assurance de futurs massacres !
Alors que si nous parvenons à chasser les Allemands du sol français et que nous demandons la paix blanche, nous aurons la paix pour cinquante ans !
Mes amis... nous sommes tous Français... n'oublions pas ce que nous devons au Peuple Français... alors qu'il a fait tous ses sacrifices nous ne pouvons maintenant l'abandonner ! Mes électeurs dans ma circonscription me le disent chaque jour, eux qui sont occupés ou massacrés par les boches...
Ils veulent combattre et vaincre, je le veux aussi !

Il se rassit sous les applaudissements des partisans de la conduite de la guerre.
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Charles de Rohan-Chabot




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MessageSujet: Re: De la poursuite de la guerre   De la poursuite de la guerre Icon_minitimeSam 21 Juin - 15:50

"Cette France là" est au bord du précipice, monsieur de Francq, mais est-ce une raison pour vouloir qu'elle s'y jette tête la première, et qu'elle vienne s'empaler définitivement sur les rochers de l'oubli ?

Parce que, monsieur, continuer la guerre, c'est bien cela ! Continuer la guerre, c'est bien tuer la France ! Vous dites avoir vu périr trop de vos camarades et de vos amis. Je veux bien vous croire, mais cela ne doit pas vous aveugler : les Prussiens, nous ne pouvons pas les chasser hors de France. C'est fini.

Vous le savez tout comme moi, la bataille de France est perdue. Décider de poursuivre la guerre, c'est comme, pour un hérétique, se jeter de son plein gré dans les flammes du bûcher !

Selon vous, il faut continuer la guerre jusque ce "que nous mourions ou que nous en sortions vivants". Vous admettez donc que si nous continuons la guerre, la France peut périr. C'est vrai ! Hélas ! Si nous continuons la guerre, la France va périr !

Combien d'autres boucheries de Français, combien d'autres massacres, combien d'autres déroutes catastrophiques nous faudra-t-il endurer avant de vous voir convaincu ? Une fois la France toute entière annexée au Royaume de Prusse, que direz-vous ? Nous nous sommes battus, l'honneur paraît sauf, mais la France n'est plus.

L'honneur paraît sauf, car en réalité, quel honneur y a-t-il a vouloir voir la population massacrée, nos femmes et nos filles violées, les Boches ici, en France, installés ?

L'honneur, messieurs les députés, le véritable honneur, c'est de savoir être modéré quand il le faut, c'est de savoir ne pas se laisser guider jusqu'au bout par une idée comme ils le font mais de savoir regarder les choses en face, et de ne pas affirmer que tout, ou presque, va bien lorsque tout, ou presque, est perdu ! Quelques victoires à la Pyrrhus isolées, à Belfort comme à Dijon, n'effaceront pas tant de ces autres défaites, tant de ces autres batailles que nous avons perdues, sans parler ni de Sedan ni de Metz, ou le lâche Empereur a préféré se rendre avec cent mille hommes plutôt que de faire retraite, ou le lâche Bazaine a préféré se rendre avec cent quatre vingt mille hommes plutôt que de continuer à lutter. La guerre, s'ils ne s'étaient point rendus, nous aurions pu la continuer. C'aurait été une option acceptable, une option réaliste : la victoire était possible. Aujourd'hui, malgré tant de belles phrases, il vous faut accepter la vérité : nos armées sont presque partout en déroute, plus de deux cent quatre vint mille de nos soldats sont prisonniers de l'ennemis ou morts, nous n'avons plus d'armes, plus de commandement, il n'y a plus de front, tandis qu'il reste à l'envahisseur plus de quatre cent mille hommes en état de combattre, armés pour combattre, et qui ne cessent chaque jour de conquérir de nouvelles villes et de nouveaux villages.

Hélas ! La France a perdue. La réforme de 1867 a été refusée, et aujourd'hui nous ne pouvons plus rien y faire, il ne nous sert à rien ne sert de ressasser le passé. C'est la situation présente qu'il nous faut examiner, et examiner en véritables gouvernants, en hommes d'Etats, dévoués au bien de la France, pas en anciens soldats anéantis par la défaite.

Mais cette paix est ce dont a besoin la France pour se remettre debout, avec la tendresse de ses dames et l'énergie de ses hommes, avec l'audace véritable des personnes qui la gouvernent !

Messieurs, je vous exhorte à voter la paix !

Vive la Paix, vive la France que nous allons relever !
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