Nom : de Francq
Prénom : Henri
Surnom (facultatif) : Le Baron
Age: 44 ans
Etat Civil : Marié, trois enfants.
Famille : Héritière du Lieutenant-Colonel Georges Francq, annobli en 1810 par l'Empereur Napoléon Ier au titre de Baron pour fait d'armes lors de la bataille de Wagram six mois plus tôt, sa famille dilapida toute sa maigre fortune aux jeux et dans des placements financiers aventureux ; ce qui fit qu'elle est désormais perclue de dettes. Fière d'être de noblesse d'Empire, son père vouait tout entier une admiration sans bornes au système méritocratique inventé par le fondateur du Premier Empire.
Aujourd'hui, son père comme sa mère sont décédés, respectivement en 1859 et 1864. son grand-frère Jean-Louis de Francq, de trois ans plus âgé que lui, s'est engagé dans une carrière d'avocat et par opposition à son père est devenu un républicain très engagé. Deux fois emprisonné pour publication subversives, il parvint à chaque fois à le faire libérer grâce à ses relations. Il est décédé lors de la Semaine Sanglante de la Commune ayant pris parti pour les insurgés ; Thiers refusa sa grâce.
Son petit-frère Baptiste, âgé de 38 ans, s'est lui engagé dans l'armée ; rapidement promu lors de la dernière guerre, il a viré monarchiste.
Ses deux soeurs Juliette (34 ans) et Jeanne (36 ans) ont toutes deux épousé des banquiers d'obédiance monarchiste.
En résumé, Henri n'a pratiquement plus de liens familiaux.
Classe Sociale (populaire, bourgeois, Noble): Noblesse d'Empire.
Histoire du perso : Né le 15 août 1827 à Paris, le Baron de Francq ne connut que très peu de temps une jeunesse heureuse. Marqué par son père très autoritaire, il ne peut s'empêcher des frictions et devient vite anti-bonapartiste par opposition à son père. Il s'engage alors dans l'armée à 18 ans. Mais après la lecture du Mémorial de Sainte-Hélène, il change d'avis et devient un vif partisan de l'Empire. Il se réconcilie alors avec son père. En 1846, il est dégradé au rang de caporal alors qu'il était devenu sergent, à cause de ses sympathies bonapartistes, suite au coup d'Etat manqué de Boulogne. La Révolution de Février arrive à point nommé pour lui. il refuse que ses hommes tirent sur la foule placée sur la place de l'Hôtel de Ville le 24 février 1848 et fait arrêter son sergent-chef par la troupe.
Il devient alors lieutenant, et lors des journées de juin 1848, il n'hésite pas cette fois-ci à faire tirer sur les "rouges". Il soutient activement la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte à la Présidence de la République en décembre 1848 et soutien le Parti de l'Elysée face à la Rue de Poitiers ensuite. Bien que croyant, il dénonce l'expédition de Rome pour remettre le Pape en place, considérant que ce dernier étant le chef de tous les chrétiens ne peut être un Chef d'Etat, hormis en son Palais. Il est actif durant le coup d'Etat du 2 au 4 décembre 1851. Il devient alors commandant d'une garnison avec le grade de capitaine.
Il participe à toutes les guerres du Second Empire et est promu au grade de colonel après la prise du Fort de Puebla lors de la campagne du Mexique. Lors de la guerre contre la Prusse, il est fait prisonnier refusant toute capitulation à Sedan. Blessé gravement aux côtes, on craint pour sa vie, mais il est rétabli grâce à un médecin prussien. Libéré après la signature de l'armistice par Thiers ; il considère ceci comme une traîtrise.
Il échoue à se faire élire à la Constituante comme député de Paris et s'exile alors à Crépy-en-Valois, où il gagne cette fois une élection partielle et devient député de l'Oise comme candidat du bonapartisme.
Description physique : Mesurant un mètre soixante-dix-huit, il pèse soixante-neuf kilogrammes. Blond foncé, il a des yeux verts et porte une légère barbe, bien que ce soit le symbole d'un républicanisme. Se trouvant beau, il a un certain succès avec la gente féminine, bien qu'il ait une grosse cicatrice au niveau des côtes flottantes. Il s'habille selon son uniforme de colonel de la Garde Impériale. Il porte son alliance à la main droite et une chaine en argent avec une croix autour du coup.
Description psychologique et morale : Courageux, téméraire, déterminée et volontaire ; il est sans concessions concernant ses convictions et corit en une restauration de l'Empire. Il tente de nouer contact avec les partisans de l'Empereur Napoléon III. Entêté, il refuse de reconnaître ses torts et est souvent trop autoritaire. Il voue une haine à tous les traîtres : socialistes, "rouges", monarchistes, Bazaine, Trochu, Mac-Mahon...
Marié à une légitimiste, Victorine de Courcel (38 ans) depuis 19 ans, il n'en aime pas moins son épouse et ses trois enfants : Maxime (17 ans), Charles-Napoléon (13 ans) et Elisabeth (6 ans). Se voulant strict avec ceux-ci, il laisse pourtant tout passer et c'est principalement son épouse qui mène la barque.
Métier : Colonel de la Garde Impériale... désormais sans affectations.